Une troupe d’amateurs monte l’opéra de Bizet dans la commune valaisanne. Un succès
Six ans après La Belle Hélène,
l’Edelweiss-Loisirs , en collaboration avec l’harmonie l’Avenir, l’Espérance (chœur mixte) et la Chanson de Vercorin (chœur mixte), ainsi que
l’Amicale des accordéonistes, relève un nouveau défi et vous présente en cette fin d’année 2003 le célèbre opéra Carmen de Georges Bizet.
«A l’image de son héroïne, qui réunit les grâces provocantes d’une coquette, le charme vénéneux de la femme fatale et la vitalité étourdissante d’une femme jeune et libre, le chef-d’œuvre de Bizet allie les séductions de l’opérette, de la tragédie et du drame réaliste.». Cette entrée en matière traduit assez bien les caractéristiques de cette œuvre créée en 1875 à Paris et dont le livret est dû aux plumes conjointes de Meilhac et Halévy (librettistes par ailleurs de la Belle-Hélène) qui se sont inspirés de la célèbre nouvelle de Mérimée.
Avec son rythme endiablé et joyeux, son caractère dansant, ses dialogues parlés et ses airs entraînants devenus si célèbres,
Carmen revêt toutes les caractéris-tiques de l’opéra-comique. Pourtant, le caractère apparemment léger de certains morceaux ne saurait masquer le vrai sujet : une tragédie passionnelle qui ne peut se résoudre que par la mort.
En fait, la musique de Bizet, débordante de vie, n’a ni la fadeur sucrée de l’opérette, ni la solennité grave de la tragédie. Il n’y a aucun temps mort dans cet opéra, qui passe sans transition de la farce au drame, de la mélancolie du souvenir à l’excitation de la danse. C’est peut-être son appartenance à un peu tous les genres sans appartenir à aucun qui fait le charme de cette œuvre devenue mondialement célèbre.
